À chacun son plaisir

Pendant que certains entament le pot de Nutella à la cuillère, d’autres composent des morceaux à l’aide de leur guitare. Pendant que certains chantent sous la douche, d’autres prennent des photos d’animaux, de paysages, d’enfants rieurs.

Personnellement, je trouve que la course à pieds est une perte de temps alors que pour la plupart qui pratiquent ce sport, c’est une véritable bouffée d’air. Qui plus est, de l’air frais. Pour ceux qui courent en campagne, évidemment. (Il n’est pas exclu que nous ayons un peu d’humour).

Tout un chacun sait ce qui représente pour lui sa « bouffée d’air frais », celle dont nous ne pouvons nous passer, celle qui une fois arrivée nous prend aux tripes ; cela peut aller de fumer une cigarette sur un balcon d’une chambre d’hôtel après une partie de jambes en l’air à une balade à cheval ou au nettoyage d’une maison.

Qui sommes nous pour juger de ce qui rend heureux les autres ? Qui sont les autres pour juger de ce qui nous rend heureux ?

« Le bonheur, c’est le plaisir sans remords » 
Socrate

Quel plaisir est celui d’apprécier l’instant présent : observer les oiseaux jouer à travers le ciel alors que nous sommes là, à profiter d’une lecture d’un auteur passionnant sous le soleil tapant en sentant le léger courant d’air sur le haut des épaules.

Me concernant, il me suffit de peu : écrire, laisser libre court à mes doigts qui glissent sur le clavier ou au stylo sur la feuille de moins en moins blanche. Avoir la satisfaction que de me libérer du poids qui me pèse ou d’exposer les idées qui fusent.

« Le plaisir doit allumer le flambeau de la vie. » 
Jacque-Henri Bernardin de Saint-Pierre

Longtemps, je me suis demandée ce qui me rendait réellement heureuse et ce que je pouvais bien mettre en œuvre pour respirer le bonheur. J’ai bien l’impression que cela est simple, il suffit d’écouter la petite voix intérieure, celle qui se trouve au fond de notre cœur. Celle qui sait ce qui est bon pour nous.

« J’adore les plaisirs simples. Ils forment le dernier refuge des âmes complexes » 
Oscar Wilde

Le problème du plaisir, c’est qu’il se trouve partout. Et pas uniquement dans le bien. Parce qu’il se peut que le plaisir se prenne là où ça fait mal : le plaisir de se venger, celui de faire de la peine, celui d’avoir tout simplement.

Généralement, plus les personnes ont, moins elles se font plaisir. Parce que l’habitude prime sur le plaisir. Le simple plaisir d’avoir ce qu’on veut vraiment et qu’on a pas l’habitude d’avoir. Celui auquel j’accorde énormément d’importance.

Parce qu’en réalité, on ressent le véritable plaisir d’avoir et d’en prendre plaisir.

« Les deux grands secrets du bonheur : le plaisir et l’oubli » 
Alfred de Musset

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